Sujet: ABB ☮ elle quand elle se met à genoux c'est pas pour prier Ven 29 Avr - 21:19
ϟ ASTREE HESPIE BLYTHE-BELLAMY tumblr
→ ET SINON NIVEAU CARACTÈRE T'ES COMMENT ?
Décrire son propre caractère est un exercice de style bien compliqué. Certain, la majorité en faite, tombent dans la caricature d'eux même, l'excés. Valorisant soit leurs défauts, soit leurs qualités. A croire que le monde est rempli de dépressifs et de personnes imbues d'elles mêmes. Le juste milieu est plutôt difficile à trouver. Dites que vous êtes humble et vous passerez tout de suite pour un menteur présomptueux. A débiter tout ça je dois passer pour ce que les derniers de la classe qualifie d'intello. Une petite fille prude, de bonne famille élevé à coup de messes dominicales et habillée en Cyrillus de la tête au pied. Vous avez vu juste. Ou presque, cela fait un bon bout de temps que je n'ai pas mis les pieds dans une église. Je suis une jeune fille bourré de contradictions. Bonne élève certes mais un brin bavarde. Curieuse mais têtue. Travailleuse mais pas très bien organisée. Les garçons disent que je suis inaccessible, les filles me qualifient de "coincée". Je dirais que je me situe entre ces deux termes. A la recherche du prince charmant je n'accorde pas vraiment de temps aux histoires d'amours futiles des étudiantes de mon âges. Loin d'être terre à terre je suis souvent plongé dans mes pensées, perdue quelque part entre la lune et les étoiles. A des milliers de kilomètres de ce monde hypocrite. Je crois encore aux contes de fées. Vous savez, l'amour, les belles histoires, enfin ce genre de choses ! On dit souvent que ma naïveté me perdra. C'est un risque que je prend. Un de seuls à vrai dire. Je ne suis pas très courageuse, ce pourquoi je reste généralement en retrait, loin des conflits. D'apparence réservé, je n'hésite pourtant pas à aller vers les autres. Je suis d'un naturel très, voir peut être même trop, sociable. J'ai d'ailleurs tendance à m'attacher rapidement aux personnes qui compte pour moi. Mes cheveux blonds et mon sourire narquois donne souvent l'impression que je suis une petite peste ce qui est totalement faux. J'ai une sainte horreur des petites garces manipulatrices qu'on peut croiser dans les couloirs de Saint David's. Pour rendre ce portrait encore plus complet, je rajouterais que je suis quelqu'un de très jalouse et que j'ai tendance à dramatiser les choses. Je pense que cette description est la plus proche possible de la réalité et qu'elle ne fera pas passer ma vie pour un mélodrame.
→ POURQUOI ON T'A ENVOYE ICI ?
J'avais seize ans quand j'ai franchi les portes de Saint David's pour la première fois. Issue d'une famille aisée, mes parents qui voulaient le meilleur avenir et la meilleure éducation pour leurs filles n'ont pas hésité à débourser l'argent nécessaire pour payer les frais d'inscription de ce prestigieux pensionnat. Ma soeur Cléophée, d'un an mon ainée entamait sa deuxième année à Saint David's quand j'y ai mis les pieds la première fois. L'arrivé dans ce pensionnat ne fut pas un changement brutal puisque j'avais passé le début de ma scolarité dans un autre établissement pour jeunes filles non loin de Saint David's. Pour ma famille, l'éducation et l'apprentissage des bonnes manières sont primordiales. Pour ma mère, l'essentiel n'était pas de trouver un bon métier, mais d'épouser un bon parti et d'être toujours irréprochable afin de briller en société. Un état d'esprit qui ne nous correspond absolument pas, à moi et à mes rêves.
→ QU'EST CE QUE TU PENSES DU PENSIONNAT ALORS ?
J'ai toujours étais habituée aux pensionnats très stricts comme Saint David's. Je les fréquente depuis toute petite alors autant dire que les horribles uniformes en polyester et les lits tellement inconfortables qu'on en a le dos bloqué, ça me connait ! Etant bonne élève et d'un naturel bosseur, ça ne me pose aucun problème de travailler d'arrachepied pour obtenir les meilleurs résultats possibles. Cependant je dois dire que Saint David's est bien plus strict que les pensionnats que j'ai fréquenté au par avant. Bien plus à cheval sur les bonnes manières aussi, mais je suppose que c'est normal. Plus nous grandissons plus nous sommes dissipées. Nous rêvons d'évasion, de quitter cet établissement, de rencontrer l'amour, de fonder une famille. En bref plus nous grandissons plus nous avons envie de partir loin d'ici. Mais je m'éloigne du sujet. Revenons en à mon impression sur cet école. Je me souviens parfaitement du jour où j'ai franchis pour la première fois la grille de Saint David's. La Bentley de mes parents repartait, j'entendais le bruit des gravillons sous les pneus. Ma soeur ainée qui commençait sa seconde année au pensionnat, se trouvait prés de moi. Nous portions l'uniforme de l'école. Je tenais dans une main mes affaires de cours et de l'autre, je tirais mon imposante valise derrière moi. Cléophée était partie rejoindre ses amies et je me retrouvais là, seule, perdue au milieu de l'immense hall. Ce jour là, un sentiment de panique, m'avait envahit. Mes mains tremblaient mais je marchais fermement. A l'époque frêle et timide, j'avais gagné en caractère après trois ans passé dans cet établissement. En clair je dois dire que ce pensionnat m'a apporté énormément même si ça n'a pas était tous les jours facile.
→ ET LES MECS, TU LES TROUVES COOL ?
Je n'ai jamais vraiment fréquenté de garçons. Depuis que je suis en âge de tenir un stylo je n'étudie que dans des établissement non mixte. Un choix de mes parents qui sont plutôt axés vœu de chasteté, abstinence et tout ce qui s'en suit. Les seules histoires d'amours que j'ai vécu se sont passées durant les vacances. Des histoires courtes, des amourettes sans réelles attaches. Autant dire que l'arrivée en masse de ces jeunes gens de sexe masculin à Saint David's fut assez déroutante. Bourrée de préjugés, j'appréhendai beaucoup leur entré au pensionnat. Mais, même si ils ont mis l'école sans dessus dessous, je dois dire que cet afflux de testostérone n'est pas si mal. Les personnalités des filles s'affirment, nous découvrons d'autres mentalités. Ils mettent un peu de piment dans nos vies mais aussi dans la vie de l'école finalement, qui en temps normal pouvait paraitre fade, triste.
Y A QUELQU'UN QUI M'A DIT QUE TU AVAIS UNE VIE ?
On va pas blablater pendant des heures, c'est promis. Juste le temps de vous expliquer ce que vous savez déjà et puis on s'barre. Bon, on commence : d'abord, il faut faire trente lignes minimum -ben oui, c'est comme ça, et c'est pas la peine de faire une réclamation, on acceptera rien de toute façon !-. Ensuite, il faut raconter la vie de ton personnage -et pas la tienne, t'as compris ?-. Enfin, tu peux utiliser la façon dont tu veux pour écrire tout ça -anecdote, journal intime, etc-. Et voilà, c'est dans la poche ! C'était pas long, hein ?!
Spoiler:
▷ pseudo/prénom. Summer Deligt ▷ âge. Presque 16 ans. ▷ t'es arrivé comment ici ? En tapis volant ! ▷ & t'en penses quoi du forum ? Il est magnifique comme dit plus bas (a) ▷ un dernier mot ?
Bonsoir Bonsoir Alors voilà, je suis tombée amoureuse de votre forum aussi bien du contexte que de l'apparence. J'avais suivi le projet sur Bazzart et hésité à réserver un avatar mais comme je partais en vacances j'ai préféré attendre. Donc j'ai vraiment envie de jouer Dianna et je voulais savoir si je pouvais tenter l'avatar sachant qu'il y a déjà trois Di Si c'est impossible je chercherais évidement un autre avatar parce que votre forum est un vrai coup de coeur
Dernière édition par Astrée Blythe-Bellamy le Dim 1 Mai - 8:26, édité 10 fois
Astrée Blythe-Bellamy
→ Messages : 21
Sujet: Re: ABB ☮ elle quand elle se met à genoux c'est pas pour prier Ven 29 Avr - 21:19
Y A QUELQU'UN QUI M'A DIT QUE TU AVAIS UNE VIE ?
Les quelques mèches blondes qui s'échappaient de ma queue de cheval voletaient autour de moi. Seul le bruit du vent résonnait dans nos oreilles. Les mines étaient inflexibles, les mâchoires serrées. Nous étions toutes là. Alignées comme des barquettes de fraises sur l'étalage d'un marché. Les plus jeunes se trouvaient à ma gauche, les plus vieilles à ma droite. Personne ne bougeait. La directrice se trouvait près de la grande grille. Elle était tendue. Comme nous toutes en faite. D'une seconde à l'autre ils allaient débarquer. Ces garçons n'étaient pas réputés pour être des tendres, on les accusait d'ailleurs d'avoir incendié leur propre établissement. Accusations démenties certes, mais qui à elles seules suffisaient à me terroriser . Je n'avais jamais fréquenté d'écoles mixtes et l'idée de me retrouver tous les jours avec des dizaines de garçons autour de moi m'horrifiait un peu. Certaines filles étaient rassurées. Elles souriaient, elles étaient calme. J'aurais aimé avoir comme elles, l'air de maitriser parfaitement la situation. Mais ce n'était pas le cas. Je tremblais comme une feuille morte. Rongeant ce qui restait de mes ongles abimés. Les graviers crissèrent, la grille s'ouvrit. Ils avaient l'air parfaitement détendus, discutaient, riaient aux éclats. Ils entraient dans cette école comme si il avait s'agit de la leur. Je les dévisageais. Ils ne portaient pas vraiment attention à nous. Perdus dans leurs discutions animées. Du moins la majorité, mon regard rencontra celui de l'un d'eux. Je rougis et me dépêchais de baisser les yeux. Lui sourit. Son uniforme était débraillé et ses cheveux bruns ébouriffés. Je ne pouvais pas dire qu'il me plaisait, ni même qu'il était mon genre puisque j'étais encore ce que l'on pouvait qualifier de novice lorsqu'il fallait parler d'amour. J'avais été élevé dans une famille aux valeurs très stricts. Pour mes parents les amourettes adolescentes n'étaient que plaisirs futiles, pertes de temps. Ils disaient que j'aurais le temps de m'occuper des garçons après mes études. Quoiqu'ils auraient été heureux de me trouver eux mêmes un bon parti en mal d'amour. Mais c'est une tout autre histoire, revenons en au sujet. Un grand diner avait été organisé pour accueillir nos nouveaux élèves. A la fin du repas, les élèves se dispersèrent, la plupart rejoignirent leurs chambres. Quelques autres sortir. Je m'apprêtais à me rendre aux salles d'eau lorsque je heurtai le brun. Une fois n'est pas coutume, mes joues virèrent de nouveau à l'écarlate. « Je... Je suis désolé. » . Je n'avais qu'une envie, partir loin, très loin d'ici. Je me mordillai la lèvre. Quelle conne ! J'étais tellement occupé à m'auto-insulter dans ma tête que je n'avais même pas entendu sa réponse. Visiblement il s'agissait d'une question puisqu'il me lançait un regard appuyé. J'étais vraiment la pire des idiotes. D'abord il me prenait à le dévisageai, ensuite je le bousculai au détour d'un couloir et voilà que je n'écoutais pas ce qu'il disait. Je le fixai, perplexe. « Alors euh... Tu veux venir ? » Venir où ? J'acquiesçai sans même poser la question et le suivit. Il m'entraina jusqu'aux jardins du pensionnat. J'eus un mouvement de recul. Il nous était interdit de sortir après vingt heures. Le garçon, dont j'ignorais toujours le prénom, me sourit. « Tu n'as pas l'habitude de déroger aux règles n'est ce pas. » Une fois de plus j'allais passer pour la petite fille sage. Je ne pu dire ce qui me pris exactement, mais prenant mon courage à deux mains, je franchis la porte. Les conséquences m'importaient peu. Une fois dans ma vie j'avais la chance de pouvoir passer pour autre chose, de donner l'impression que j'étais quelqu'un d'autre. Cette chance, je voulais la saisir. Je ne voulais plus être Astrée, la petite fille de bonne famille, qui suivait les règles qu'on lui dictait sans jamais avoir son mot à dire. Le brun me suivit interloqué, mais rapidement il sourit. Au loin derrière un bosquet, j'aperçus des ombres. Des cris étouffées sortaient des buissons. Quelques garçons partageaient avec des étudiantes de Saint David's une bouteille de whisky. Je frémis. Les filles étaient toutes plus âgées que moi. Je reconnaissais quelques amies de ma soeur ainée. « Qu'est ce que tu viens faire ici Barbie ? Tu n'as pas peur de salir ta jolie robe ? » demanda une grande brune. Son haleine était parfumée à l'alcool. Les autres éclatèrent de rire. Un rire gras. Seul le brun ne riait pas. Il passa la main sur mon épaule et m'incita à m'assoir. « Ne fais pas attention, ils sont complétement saouls. » Alors c'était ça la vie de ces étudiants. Des beuveries clandestines dans les parcs de l'école. Plus le temps passait plus le sentiment d'insécurité que j'éprouvais laissait place à une forme d'excitation. Le brun, dont j'ignorais toujours le prénom, me tendit la bouteille. Ma main tremblait. Je ne buvais que rarement et disons que c'était plutôt une coupe de champagne ou un verre de vin à l'occasion. Les autres continuaient à ricaner. « Où tu l'as trouvé celle là Bailey ? Au club de chasteté ou à la maternelle du coin ? » demanda un des garçons en s'essuyant la bouche. Il s'appelait donc Bailey, songeai-je. Je pris une longue rasade de whisky avant de lui rendre la bouteille. La petite soirée secrète dura encore une heure. La tête me tournai un peu. La dizaine d'étudiants qui m'entouraient semblaient mieux tenir l'alcool. Ils parlaient, riaient. Bailey se joignait à eux, me jetant de temps à autres un regard. La bouteille revint vers moi. Rien que l'odeur de l'alcool me souleva le coeur. Ce n'est qu'au alentours de vingt deux heures que mes joyeux compagnons décidèrent de rentrer dans l'école. Je me levai pour les suivre. Chancelante. « Tu es la soeur de Cléophée c'est ça ? » Je me retournai, interloquée. Une jolie rousse se tenait derrière moi. Elle époussetai sa jupe d'uniforme. J'acquiesçai doucement. Elle reprit « J'ignorai que les Blythe-Bellamy fréquentaient ce genre de soirée. Vous avez l'air tellement ... » Tellement quoi ? « Hautaines ? Coincées ?» Elle attendit un instant puis fini par hocher la tête. Je lui demandais de ne pas parler de cette soirée à ma soeur. Elle promit de garder le secret. Les autres étaient déjà quelques mètres plus loin. Avec l'arrivée des nouveaux pensionnaires, l'école était en pleine effervescence. Je pu me glisser dans la foule sans éveiller les soupçons avant de regagner ma chambre. Si je l'ignorais encore, cette beuverie allait en engendrer beaucoup d'autre. C'était un peu comme le début de ma descente aux enfers. Les convenances et mon éducation auraient voulu que je déteste ces garçons pour le chaos qu'ils faisaient régner à l'école, mais c'était plus fort que moi. Ils me fascinaient. Ils étaient si différents des gens que j'avais l'habitude de fréquenter. Ils avaient tant d'aisance à braver les interdits. C'était comme si nous n'étions pas du même monde. Je m'endormis ce soir là avec le sourire aux lèvres et l'impression de partager un secret. Si je n'avais été que spectatrice de ma vie, j'aurais trouvé cela ridicule. Ce n'était qu'une bouteille de whisky. Certainement l'unique moment de ma vie où je dérogerais les règles. Et même si je ne cessais de me dire que je risquais d'avoir de très gros ennuis si quelqu'un l'apprenait, c'était plus fort que moi. J'étais heureuse, je me sentais vivre.
Dernière édition par Astrée Blythe-Bellamy le Dim 1 Mai - 9:59, édité 14 fois
Candice L. Evans
→ Messages : 352
Sujet: Re: ABB ☮ elle quand elle se met à genoux c'est pas pour prier Ven 29 Avr - 21:29
Salut =) Tout d'abord, merci beaucoup pour tes compliments ♥♥ C'est très gentil de ta part. Ensuite, oui. Si nous avons permis à trois de tenter pour Dianna, pourquoi pas, une quatrième. Donc, voilà, tu entres dans une sorte de compétition avec trois autres membres. Et finalement, c'est la meilleure fiche qui l'emporte, et non la plus rapide. Prends tout ton temps pour rédiger ta fiche avec soin, t'as une semaine entière. et bonne chance!! ♥
Astrée Blythe-Bellamy
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Sujet: Re: ABB ☮ elle quand elle se met à genoux c'est pas pour prier Ven 29 Avr - 21:34
BENSON, elle est juste magnifique De rien, les compliments sont mérité ! Je vais tenter alors, merci beaucoup
Aëlys Z. St-James
→ Messages : 98
like virgin un topic ?: pourquoi pas (: relations ::
Sujet: Re: ABB ☮ elle quand elle se met à genoux c'est pas pour prier Ven 29 Avr - 21:39
Bienvenue & bon courage pour ta fiche (: Et en passant j'adore ta phrase, elle est géniale
Astrée Blythe-Bellamy
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Sujet: Re: ABB ☮ elle quand elle se met à genoux c'est pas pour prier Ven 29 Avr - 21:42
Merci beaucoup ! Moi j'adore la phrase de ta signature
R. Faye Everglow
→ Messages : 165
Sujet: Re: ABB ☮ elle quand elle se met à genoux c'est pas pour prier Ven 29 Avr - 21:47
Bienvenue à toi très bel avatar et effectivement la phrase de ton sujet m'a faite bien rire ^^ bonne chance pour ta fiche :)
Astrée Blythe-Bellamy
→ Messages : 21
Sujet: Re: ABB ☮ elle quand elle se met à genoux c'est pas pour prier Ven 29 Avr - 21:49
LAUREN merci beaucoup !
C. Opale-Bliss Appleby
→ Messages : 260
Sujet: Re: ABB ☮ elle quand elle se met à genoux c'est pas pour prier Ven 29 Avr - 22:49
encore une autre grongron welcome & bonne chance pour ta fiche
si tu as une question, n'hésite pas
Astrée Blythe-Bellamy
→ Messages : 21
Sujet: Re: ABB ☮ elle quand elle se met à genoux c'est pas pour prier Ven 29 Avr - 23:02